Dominique Risi, kinésiologie à Nice

Le symptôme, manifestation d’un désordre intérieur


Le symptôme est la partie visible de l’iceberg. Il manifeste pourtant la partie invisible : celle d’un désordre intérieur qui n’est pas forcément décelable  à l’œil nu, à la radio, ou au scanner…  Le déséquilibre que génère le symptôme dans son expression et le déséquilibre de notre force vitale forment un tout indivisible.
Lorsque les examens révèlent un dysfonctionnement visible, il est souvent déjà présent au niveau énergétique depuis un bon moment.

Lorsque l’acupuncteur vous prend « les pouls », il est formé pour repérer les légères altérations de rythme, de battements qui témoignent pour eux du déséquilibre d’un ou plusieurs méridiens.Il peut aussi demander à voir votre langue, dont les différentes teintes vont lui donner des indications précieuses sur l’état de vos organes et fonctions. Plus le déséquilibre s’accentue, plus le trouble apparait dans la matière, le corps.

La société traditionnelle chinoise avait bien compris que l’essentiel était de maintenir en équilibre l’énergie vitale et les médecins étaient payés par leurs patients pour les garder en santé et leur éviter de tomber malade…

Depuis plus de 100 ans la physique quantique nous enseigne que la matière (notre corps) peut être vue comme corpuscule ou comme fréquence.
Cette physique a servi à la fabrication de la bombe atomique : on a compris que le fractionnement de l’atome pouvait dégager une énergie phénoménale…
Il est regrettable que ses principes n’aient pas été appliqués  à la médecine et aux soins qui restent dans notre société totalement et viscéralement attachée  à la matière… Et n’envisage donc le corps et le vivant que sous cet angle.
N’oublions pas qu’en Occident, la médecine s’est construite sur l’étude des cadavres, donc de la matière inerte, alors qu’en Chine traditionnelle, elle s’est élaborée sur l’étude du vivant.
Notre société place donc le vivant au même niveau que l’inerte et l’étudie de la même façon.

Pourtant, lorsque le trouble apparait dans la matière, sa fréquence est déjà altérée depuis un moment...
Le symptôme est la manifestation de ce désordre intérieur.

Éradiquer le symptôme d’une manière ou d’une autre ne suffit malheureusement pas la plupart du temps à retrouver notre équilibre interne. C’est  nécessaire mais pas suffisant.
Prenons une image : vous roulez en voiture et soudain le voyant rouge de témoin d’huile s’allume… Vous avez deux options, vous arrêter et refaire le plein d’huile ou faire taire le témoin et continuer  à rouler…
La plupart du temps, c’est pourtant la deuxième option que nous choisissons sans nous rendre compte des conséquences  à long terme de ce choix…

Notre regard sur la vie, notre corps est forcément emprunt des croyances de la société dans laquelle nous avons grandi et nous sommes totalement imprégnées de croyances matérialistes.
Depuis Descartes, notre société est séparé en 2, le monde de la matière d’un côté et le mode de l’esprit de l’autre. Les soins du corps sont réservés au corps médical, les soins de l’esprit aux psychiatres et psychologues  et ne mélangeons surtout pas tout !!!
Pourtant lorsque l’origine de nos troubles n’est pas clairement identifiée, ne remplit pas les cases prédéfinies, que nos maux ne sont pas reconnus, nous prenons âprement conscience dans notre  être souffrant que cette dichotomie corps/esprit nous impose des limites dans lesquelles elle nous enferme.

La matière n’est en réalité qu’une illusion de notre cerveau.

Nous avons tous été formatés à l’idée que tout est matériel : nous avons tous appris à l’école la physique de Newton, la pomme,  les forces qui s’exercent sur notre monde selon des lois  qui peuvent s’écrire sous forme mathématique.

Vous allez  dire, c’est bien gentil tout ça, la matière n’a pas de substance, mais quand vous touchez la table sur laquelle vous êtes installé votre cerveau vous dit qu'il s'agit d'une matière dense, dure, résistante. Vous pouvez la cogner, la taper…  Et vous faire mal. Vous aurez beau faire, vous ne passerez pas au travers…

 Et pourtant, si vous « examinez » votre table ou votre ordinateur avec un microscope électronique très très très puissant, vous vous rendrez compte que cette matière est en réalité composée d'atomes de carbones et d'autres composants qui ne sont que des particules qui « s'agitent » à la vitesse de la lumière et sont soumises aux énergies électromagnétiques et à l'énergie électro-atomique. Ces particules ne sont pas des choses « solides » et c'est la force de cohésion qui existe entre ces particules  « tournoyantes » qui donnent l'illusion de la solidité.

C’est la force électromagnétique (et la force nucléaire forte qui assure la cohésion entre protons et neutrons qui forment le noyau de l'atome), jouant le rôle de cohésion de la matière qui nous empêche de traverser la table et aussi simplement évite à la matière de se désagréger... 

Les plus petites unités identifiables de matière, de force, de lumière sont en fait constituées d’énergie. Non pas un flot continue d’énergie, mais des paquets d’énergie appelés « quanta ». Ces paquets d’énergie ne sont pas de la matière, même s’ils en possèdent certaines caractéristiques : masse, gravitation, inertie.

Quand les physiciens ont découvert l’atome, il pensait avoir trouvé la plus petite part non divisible de la matière.  « Atome » signifie ce qu’on ne peut séparer.

Pour se faire une idée de la taille d’un atome, vous prenez une pomme et grossissez-la à la taille de la terre. Un atome de cette pomme grossie correspond à  une cerise par rapport à la terre…

Mais l‘atome est composé de plusieurs éléments : le noyau, les électrons qui tournent autour, etc… Et la taille du noyau par rapport à celle de l’atome c’est à peu près grand comme une mouche au cœur d’une nef de cathédrale !

En fait, la matière n’a aucune substance. On a représenté l’atome comme un système solaire miniature, avec un noyau et des satellites autour (les électrons). Mais c’est juste une représentation.

Les particules   issues des atomes sont non seulement très petites, mais en plus elles se déplacent si vite  qu’elles  font perdre la relation au temps et sont complètement désordonnées et floues : on se croit dans un univers stable et continu alors qu’il est instable et discontinu.

Ainsi un électron d’hydrogène se déplace à 200km h/s … Et fait environ 30 milliards de tours autour du noyau par millionième de seconde…

Les particules fondamentales n’occupent qu’une partie infime de l’atome ou de la molécule. Le reste est essentiellement constitué de vide. Un vide qui n’est pas vide, mais plein d’énergie et d’informations. Les particules semblent y  apparaître et disparaître continuellement.

L’orbite de l'électron n'est pas stable et régulière comme semble être celle d'une planète. Elle forme un brouillard sphérique diffus autour du noyau qu'elle entoure et protège. Ce qui pose problème c’est qu’on n’arrive pas  à localiser précisément  l’électron. Il semble être partout et nulle part à la fois. Il est indiscernable et « délocalisé ».

Le noyau lui-même qu’on imagine massif apparaît et disparaît aussi facilement que les électrons. Tous les atomes fonctionnent avec un cortège d’électrons qui absorbent ou restituent l'énergie sous forme de photons, donc de lumière.

La matière est donc, comme le dit Jacques Collin, spécialiste de l’eau et de ses propriétés, « une hallucination informationnelle ».

Tous les organismes vivants émettent de la lumière. Une réaction chimique se produit uniquement si elle a été préalablement activée par la lumière.

Fritz Albert Pop, chercheur en biophysique, nous dit : « … Essentiellement, on ne vit pas de matière, de substance, de molécules… mais d’informations… »

En fait, ce dont nous avons besoin pour survivre est une énergie organisée. Les animaux et les plantes que nous consommons sont utiles parce qu’ils ont une manière cohérente de prendre l’énergie du soleil, de la conserver et de la rendre encore plus cohérente.

On voit donc que ce que l’on retire de la nourriture n’est pas que physique, mais énergétique. C’est ce que dit la tradition chinoise pour qui il existe plusieurs formes d’apport d’énergie pour le corps humain : le chi de l’air, le chi de la nourriture etc…

Mais surtout, les processus physiques et biochimiques ont pour effet de démanteler le vivant. Dans la nature il existe deux grandes forces contraires qui interfèrent sur la Vie :

Une force de destruction qui pousse inexorablement tout organisme vivant vers la dégradation et la mort : l’entropie.

Et une force d’organisation qui permet d’expliquer « l’ordre » au sein des êtres vivants : la néguentropie.

Ce qui maintient le vivant en vie c’est l’état d’équilibre dynamique qui lui permet d’emmagasiner l’énergie et l’information qui lui permettent de faire fonctionner ses fonctions vitales,  maintenir l’organisme en vie  et restaurer, à la mesure de ses moyens, son équilibre.

C’est donc cet état équilibre dynamique qu’il convient de sauvegarder, d’entretenir à son meilleur niveau. Un organisme en pleine santé ne produit plus de symptômes : ils disparaissent d’eux-mêmes…
Mais la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille et nous soumet sans cesse à toute forme de stress.

Il est donc essentiel de faire cette prise de conscience que notre « en vie » est un équilibre dynamique qui s’entretient, se nourrit de multiples façons, d’abord par une nourriture saine, des relations positives qui génèrent de la joie et de l’amour, du mouvement…
Mais lorsque des symptômes apparaissent ponctuellement ou de manière récurrente vous savez désormais qu’il vous signifie qu’un déséquilibre intérieur  s’est installé suffisamment longtemps pour les produire et qu’il nous incombe  à nous  et  à nous seul de tout mettre en œuvre pour restaurer notre équilibre énergétique intérieur  et notre « en vie ».

 

 


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