Dominique Risi, kinésiologie à Nice

La chronique de l’évolution chronique


Comment en vient-on à faire un trouble chronique ? Comment cette évolution se met elle en place ?

Qu’il soit physique ou psychologique, la plupart du temps, on considère le symptôme comme un « truc » gênant à enlever, supprimer… Puis on retourne à  notre vie quotidienne...

Comme si ce « truc » venait de l’extérieur et que nous l’avions pas fabriqué nous même !

Le symptôme est le langage du corps. Il est l’expression, le signal d’alarme d’un déséquilibre, la pointe de l’iceberg qui dépasse...

En supprimant simplement le symptôme sans régler le déséquilibre en amont, on ne fait qu’aggraver le déséquilibre qui lui est sous-jacent et  pas forcément apparent. Dans ce cas, soit le symptôme revient plus fort, soit il s’installe, soit de nouveaux symptômes apparaissent…

 

Prenons l’exemple d’une personne qui souffre de maux d’estomac. Elle a pris l’habitude de se soulager avec des substances qui calment momentanément ses douleurs qui sont simplement étudiées pour « masquer » la douleur de l’estomac. Même si la personne est consciente du fait qu’elle vit une situation compliquée qui génère un stress important, elle se vit souvent dans une situation d’absence de choix, ne modifie rien dans sa façon de vivre ou ne cherche pas de solution autre pour calmer  son anxiété…

Très vite voilà que les douleurs reviennent. La première tentation est naturellement d’augmenter les doses ou de chercher une substance plus forte. L’idée est bien sûr toujours de  faire « taire » disparaître ces douleurs… Et reprendre le cours habituel de sa vie ...

Pourtant l’origine de cette souffrance n’est-elle pas liée aux conditions mêmes de vie de la personne ?  L’estomac est le bouclier des émotions. Alors ne faut-il pas s’interroger sur les conditions de l’environnement qui induisent ce stress ? Reconnaissons que souvent il est plus facile d’avaler des gélules que d’avouer que l’on ne sait pas dire non  à une charge de travail trop importante ou faire face à une obligation qui nous contraint ou nous insupporte...  Parce qu’on se sent coincé, obligé, responsable, dans la peur etc... Les croyances qui soutiennent nos idées sur nous mêmes sont tellement fortes qu’elles conditionnent nos choix, nos décisions au détriment parfois de notre santé.

Jusque là il s‘agit d’un simple trouble fonctionnel…

 

Voyons l’évolution de notre personnage. Il continue son bonhomme de chemin sans rien modifier à  ses conditions de vie et ses maux d’estomac empirent. On lui annonce qu’il fait un ulcère ! C’est  à dire un trou dans l’estomac. Il fabrique lui même son trou dans l’estomac à force de stress ! Voilà que le tissu de l’organe est atteint.

Lorsque l’organe est touché, l’atteinte est forcément plus sévère  que lorsque’il s’agit d’un simple trouble fonctionnel. Le corps cherche toujours  à protéger les organes et d’une manière générale, il  va plutôt chercher à  ramener les symptômes vers la périphérie. Mais il ne peut le faire que s’il a  assez d’énergie pour cela...

Lorsque les organes sont touchés, cela indique que la personne a déjà beaucoup moins d’énergie pour contenir les effets du stress continuel, tant sur le plan physique que psychologique… Cette personne s’épuise à lutter contre son environnement et ses difficultés à faire face.

 

Mais voilà que des nausées et maux de tête apparaissent et elle reconnaît là des signes qui sont décrits sur la notice des substances qu’elle ingère pour maîtriser ses douleurs d’estomac. Effet secondaires dit-on. Secondaires ? Pourquoi secondaires ? Tout substance a des effets multiples, agit à  différents niveaux du corps et du psychique et qualifier de secondaire ces effets est un qualificatif arbitraire qui  du coup disqualifie tous les autres effets que ceux annoncés !

Ces effets indésirables sont minimisés et s’ils sont trop importants, on va vous donner une autre substance qui va générer elle même d’autres effets secondaires … Cette approche est complètement  réductionniste et ne tient précisément pas de la globalité du corps et de la complexité du vivant !

Avec les nausées et les céphalées, on comprend vite que c’est l’énergie du foie qui est atteinte et que celui-ci peine à filtrer les doses ingurgitées de manière de plus en plus rapprochées ; Et le foie intoxiqué, c’est plus de 300 fonctions dans la corps qui vont être perturbées : la circulation du sang, l’apparition de céphalées... Puis viennent une fatigue physique et une fatigue visuelle, des troubles de la mémoire, des perturbations du sommeil car c’est  la nuit que le sang retourne au foie pour être filtré, mais si ce dernier est déjà saturé, le sommeil va être perturbé… Une hypersensibilité va se mettre en place, la personne se met  à pleurer pour un rien ; elle devient vite irritable, grognon… Son ventre déjà éprouvé est lourd comme une pierre après manger…

Il va vite falloir prendre d’autres substances, une pour l’estomac, plus forte et une pour les nausées les maux de tête… mais le questionnement autour de la situation stressante ne se fait pas  ou ne mène à  aucune action concrète… Une fatigue et une lassitude s’installent et la personne sent bien qu’elle perd progressivement son élan de vie mais elle ne sait pas comment arrêter ce processus…

 

Et ainsi la situation perdure et on comprend vite que la personne perd de plus en plus d’énergie à tenter de gérer son stress, et les effets délétères des substances avalées…

Et finalement après  quelques années de cette situation, on ne sera pas étonné d’apprendre que la personne puisse déclarer une pathologie beaucoup plus lourde.

En clair, plus la personne a un bon niveau d’énergie et de santé, plus les signes ont tendance à rester en périphérie. Au fur et à mesure que l’énergie diminue, les problèmes progressent dans la profondeur du corps qui n’a plus l’énergie pour les repousser.

 

Les médecines naturelles connaissent très bien ces phénomènes ; elles ont même été établi une hiérarchie des lois de guérison qui décrit ce cheminement d’aggravation qui part  de la peau, passe ensuite aux  muqueuses, puis va aux  articulations, aux  organes et glandes et finalement aboutissent aux états émotionnels et mentaux,  au système nerveux avec des troubles du sommeil, de l’agitation et de l’anxiété extrême, des attentes de paralysie, type Parkinson, et in fine une  dégénérescence  du physique et du psychique, Alzheimer, démence etc...

C’est ce qu’on appelle les niveaux de santé et ces niveaux peuvent se récupérer à condition que les dommages n’aient  pas été trop conséquents et anciens. Il suffit alors de redonner de l’énergie au corps  pour qu’il recommence à vouloir remette  son intérieur en ordre, régler les problèmes qui ont été enfouies mais pas réglés et les ramener progressivement par un chemin inversé, à  la surface du corps…

 

Le Vivant qui nous anime a son énergie propre que nous avons tout intérêt à respecter.

Dès qu’on s’éloigne des principes qui le gouverne, il nous le fait savoir ! Libre  à nous de voir, d’entendre, d’écouter ou pas...

Nous avons  juste à lui donner un petit coup de main pour le remettre sur sa voie naturelle d’équilibration et cheminer vers la guérison...


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